vendredi 14 octobre 2016

Notre maison (et la location de maisons en général)

Nous avons beaucoup de chances car l'adorable secrétaire du lycée français (Carla), nous avait mâché le travail avant notre arrivée. Nous avions vu notre future maison en photos par mail et surtout, elle est meublée !! C'est un luxe qui ne se rencontre pas beaucoup ici. Bien souvent, les maisons sont vides pour la location (ou exceptionnellement juste avec ce qu'on appelle ici, la linea blanca, c'est à dire la machine à laver, le frigo et éventuellement le sèche-linge)
Bon, par contre, heureusement que nous ne sommes pas difficiles sur la qualité et la beauté des meubles... On dira que ce n'est pas forcément à notre goût ! Et puis comme nous sommes dans un pays très pratiquant, les signes religieux sont partout présents dans la maison. Heureusement, suite à notre demande, le propriétaire a fait un peu de vide de ce côté-là mais il reste tout de même encore quelques croix, tableaux et autres images pieuses à droite et à gauche...

Mais nous y sommes bien dans cette maison, et après quelques réaménagements personnels, nous y avons maintenant nos repères et les enfants aussi !

Notre maison, la voici en quelques photos :




  

Une grande pièce à vivre avec cuisine ouverte (ce qui est vraiment rare ici) d'environ 60 m². 4 chambres, 3 salles de bain et une buanderie accolée à la cuisine (avec machine à laver et sèche-linge).

Le jardin est tout petit (35 m²) mais c'est également comme ça ici. Très peu de grands jardins, ou alors, c'est que la maison est immense... Dans le nôtre, il y a un citronnier qui nous donne de beaux citrons jaunes et des Aloe Vera que nous n'avons pas encore exploitées (il parait qu'on peut faire plein de trucs avec ça...)



Petites particularités de notre maison (qui ont leur importance) :

  1 - Notre maison n'a pas de système de chauffage bien sûr (il fait 25°C minimum toute l'année).

  2 - Il n'y a pas de chaudière, donc pas d'eau chaude (nos collègues, eux, ont quasiment tous de l'eau chaude dans leur maison). Ça fait un peu bizarre au début de prendre sa douche à l'eau froide, surtout à 5h30 du matin. Par contre, quand il fait 32°C dans la maison, l'eau fraîche est la bienvenue...
Apparemment, il existe un petit système électrique qui se branche sur la pomme de douche pour chauffer légèrement l'eau... Ce serait même Claude François qui l'aurait inventé. Nous, nous garderons l'eau froide !

  3 - Bien sûr, il y a l'eau courante mais elle n'est pas potable. Ça, c'est partout pareil dans le pays. Donc tous les 2 jours, le "camion Cristal" passe pour vendre des grosses bouteilles d'eau de 5 gallons (environ 19 litres). Nous redonnons la (ou les) bouteille(s) vide(s) et nous achetons des bouteilles pleines ($2,30 la recharge). Cette eau, nous l'utilisons pour la boire, faire la cuisine, nous brosser les dents... Les enfants adorent remplir les gourdes, la carafe d'eau ou les verres à la petite fontaine !


  4 - Il y a une petite particularité pour les toilettes, ici à El Salvador (ça aussi, c'est partout pareil). Il est vivement déconseillé de jeter le papier toilette dans les toilettes car cela peut boucher celles-ci et après, bonjour les dégâts. Donc, partout où vous allez aux toilettes, vous avez une petite poubelle à côté du trône pour y jeter vos papiers souillés. C'est vrai qu'au début, c'est assez déstabilisant, mais on s'y fait vite... Nous avons préféré nous abstenir de mettre une photo pour illustrer ce point !

Notre maison se situe dans ce qu'ils appellent ici un "condominio". C'est en fait une petite rue complètement fermée à la circulation par une grande barrière à chaque bout (avec un gardien dans sa petite cahute 24h/24h). Pour entrer dans la rue, il faut s'identifier et dire où on va et qui on va voir. Parfois, dans certains "condominios" un peu plus classes, le gardien garde ton passeport et te donne un ticket que tu redonnes quand tu sors de la résidence pour récupérer ton passeport.

Parlons un peu pognon : la location de cette maison meublée nous coûte $900 par mois (auxquels il faut ajouter $30 pour le gardien de la résidence, environ $10 pour l'eau et environ $100 pour l'électricité).
Si vous ajoutez les $35 d'Internet par mois, le compte y est.

Ceux qui ont les moyens (nos collègues expat' par exemple), logent dans des maisons encore plus grandes (avec parfois la piscine) et surtout dans des résidences encore plus classes, encore plus protégées !! On est même allé à une soirée chez des copains français qui habitent une maison d'environ 500 m² !!!! Un vrai château ! Et le jardin est MAGNIFIQUE !! Mais encore une fois, nous n'avons pas les mêmes moyens...

Pour finir sur le sujet des maisons, il est clair qu'en tant qu'Européen, notre niveau d’exigence n'est pas tout à fait le même que celui de nos amis Salvadoriens. Donc, tout ce qui est propreté, travaux, finitions et décoration laisse parfois à désirer (toujours selon nos références européennes). Notre maison, qui est vraiment bien entretenue, ne déroge pas à la règle. Et cela ne choque personne de voir une plinthe décollée, quelques carreaux de carrelage fendus, un plafond avec des traces d'humidité ou encore une pomme de douche pleine de calcaire.

Finalement, ce sont peut-être eux qui ont raison de ne pas se prendre la tête avec tout ça...

samedi 1 octobre 2016

Acheter une voiture à El Salvador

Ce petit article est uniquement basé sur notre expérience personnelle (mais aussi sur les quelques histoires rocambolesques entendues au lycée français)

Tout d'abord, un peu de vocabulaire : ici, une voiture se nomme "un carro" et non "un coche" comme on l'apprend à l'école en cours d'espagnol.
Comme l'état des routes laisse un peu à désirer, il vaut mieux se diriger vers un 4x4 qui peut se dire "un cuatro por cuatro" mais se dit plutôt "una camioneta". Par contre, "un pick-up", c'est un pick-up (c'est à dire, un 4x4 avec l'arrière ouvert). Voici la différence en photo :

Un pick-up
Una camioneta

Avant toutes choses, pour acheter une voiture à El Salvador, il ne faut pas se précipiter. Ici comme ailleurs, tout s'achète et tout se vend, mais alors ATTENTION aux coups tordus !!

D'un point de vue administratif, c'est beaucoup plus simple qu'en France de vendre une voiture car il n'y a pas de contrôle technique, pas de certificat de non-gage... Une poignée de main, une liasse de billets et le tour est joué !

La pratique la plus courante et c'est d'ailleurs celle qui fonctionne le mieux ici, c'est la fameuse vente de voitures accidentées venant des US et retapées comme il faut ici.
Bien sûr, si on ne pose pas la question, le vendeur ne nous le dira pas... Mais il faut savoir qu'une bonne majorité de voitures présentes sur le marché de l'occasion viennent des US, ont été accidentées là-bas, importées à El Savador puis remaquillées. Et il faut bien reconnaître qu'à ce petit jeu-là, les garagistes salvadoriens sont très forts !! Les rois du camouflage...

Il y a plusieurs manières de savoir si une voiture vient des US (sans poser la question qui fâche au vendeur) : Premièrement, si le compteur kilométrique est en miles, c'est "bingo" => US ! Deuxièmement, si c'est une boite de vitesse automatique, il y a 90% de chances pour que la voiture vienne des US et enfin, s'il y a quelques marques de retouches sur les pare-chocs, spoilers ou capots et/ou que le vendeur vous dit que les airbags ne fonctionnent plus, félicitations, vous avez devant vous une voiture accidentée maquillée.

Petit bémol quand même : toutes les voitures qui viennent des US ne sont pas forcément des mauvais coups ! Le problème, c'est que c'est un peu la loterie car, à moins de faire complètement confiance au vendeur, impossible de connaitre l'historique de la voiture ! A moins de demander au vendeur de vous fournir les photos de la voiture accidentée avant maquillage. En général, il les a car c'est sur la base de ces photos qu'il a importé la voiture. Cela permet de voir le type de choc que la voiture a subit (frontal, tonneaux...). Ça peut donner de bonnes indications.

Une autre technique couramment utilisée : la modification du compteur kilométrique (forcement à la baisse pour mieux revendre sa voiture). Selon un prof local du lycée, il suffit de se rendre dans un garage et de payer $10 pour que le moteur de votre voiture "perde" immédiatement 100 000 km !! A priori, il n'y a aucun moyen de détecter la fraude... A moins de faire confiance au vendeur quand il vous dit que le compteur n'a pas été trafiqué !

L'idéal, c'est d'acheter une voiture "de agencia", c'est à dire une voiture mise en circulation à El Salvador et entretenue dans une agence (ou concessionnaire). Il y a plusieurs agences à San Salvador, on peut citer "Grupo Q" et "Grupo Excel" qui sont les plus réputées. Le problème avec ces agences, c'est qu'ils nous prennent pour des américains... Notre budget étant limité, nous n'avons pas pu nous offrir un de ces véhicules qui coûtaient entre $13,000 et $20,000 (4x4 de 2010 avec 120 000 km) !!!

Il a donc fallu se rabattre sur des groupes plus petits et/ou des particuliers. Nous avons eu la chance de rencontrer un gars qui vend des voitures bien entretenues et relativement abordables. Sur les conseils de nos collègues, pour être sûr du bon état de fonctionnement et d'entretien de la voiture proposée, nous avons fait appel à un mécano (contact du lycée) qui, pour $20, est venu inspecter la voiture, l'essayer et nous faire un compte-rendu de son expertise. Verdict : c'est une bonne occasion mais le prix proposé est trop élevé (le vendeur en voulait $11,400). Après une âpre négociation sur Whatsapp, nous tombons d'accord sur le prix et les conditions : $10,000 en cash et un accord oral pour une garantie pièces et main d'oeuvre de 6 mois !

Nous vous présentons donc notre engin !! Nissan Xtrail de 2011 avec 78 000 km au compteur (réellement ?), boite manuelle, clim, vitres teintées... !!


Une fois le contrat de vente signé, il ne nous reste plus qu'à mettre à notre nom la "tarjeta de circulacion" (la carte grise) et à assurer le véhicule. Pour faire tout ça, rien de plus simple, il suffit de se rendre à "Sertracen" (le service qui s'occupe de l'immatriculation des véhicules) qui se situe au centre commercial "Las cascadas" puis de trouver un assureur qui veuille bien assurer notre voiture. Et voilà, c'est parti pour découvrir les grandes routes de l'Amérique Centrale !!


Alors, on récapitule pour ceux qui veulent se lancer dans l'achat d'une voiture d'occasion à El Salvador.
On commence par les questions à poser au vendeur :
     1 - C'est une voiture "de agencia" ?
     2 - La voiture vient des US ?
     3 - Elle a été choquée ?
     4 - Les airbags fonctionnent ?

Ensuite, les éléments à vérifier sur la voiture :
     5 - Retouches grossières (ou non) apparentes ?
     6 - Compteur de la voiture en miles ou en kilomètres ?
     7 - Boite automatique ou manuelle ?

Enfin, pour assurer le coup :
     8 - Faire venir un mécano pour vérifier que tout baigne...

BON COURAGE !!


dimanche 25 septembre 2016

Notre arrivée à San Salvador

Nous devions arriver à l'aéroport de San Salvador à 7h10 du matin le 29 août, mais avec l'annulation de notre vol, il est 18h45 quand nous atterrissons sur le sol salvadorien. C'est d'ailleurs un sacré mauvais souvenir cet atterrissage car avec les orages, le petit A319 de la compagnie salvadorienne Avianca a été bien balancé. A tel point que Sandra (qui adore les long trajets en avion), a hurlé tout ce qu'elle a pu lors d'une ultime secousse un peu plus violente que les autres... Gaëtan, en mâle dominant, n'a pas moufté mais c'est vrai que cette "perturbation" était très impressionnante !!

Remis de nos émotions, nous attendons nos bagages avec un peu d'appréhension : allons-nous récupérer tous nos sacs ? Et dans quel état ?
Encore une fois, très bonne surprise puisque nos 6 bagages sont là, un peu sales, mais en bon état et semble-t-il avec toutes nos affaires dedans (on voit bien qu'ils ont été ouverts quand même...)

Nous nous dirigeons ensuite vers le passage obligé avant de sortir de l'aéroport : l'immigration. La charmante salvadorienne en uniforme tombe directement sous le charme de la jolie tête blonde d'Isaac et de Manon qui lui lance des "Hola" toutes les 5 minutes. Hasard ou non, personne ne nous demande de payer les quelques dollars qui sont parfois demandés aux touristes pour entrer sur le sol salvadorien. Tant mieux pour nous...


Nous voici enfin sortis de l'aéroport où nous attend le chauffeur du lycée (Francisco) avec son pick-up. Il est 20h00, il fait nuit, il fait chaud et humide mais cela ne nous dérange pas !
Nous chargeons les bagages dans le 4x4 et montons à bord. Il pleut fort (normal, nous sommes en peine saison des pluies) mais cela ne semble pas gêner notre chauffeur qui roule assez fort malgré la visibilité réduite. L'état des routes est assez terrible et la conduite à la salvadorienne ressemble fortement à celle que nous avons connu en Indonésie : la seule règle en vigueur, c'est qu'il n'y a pas vraiment de règles ! Nous voyons des gens traverser la 2x2 voies en courant en pleine nuit, des dépassements dignes de courses sur circuit et des véhicules sans phares qui roulent à 2 à l'heure !!! Heureusement, pas de problème pour nous pour rejoindre notre nouveau chez-nous à Santa Tecla (banlieue ouest de San Salvador) qui se situe à 1 km du lycée français et à 600 m du club de squash local.


Nous découvrons rapidement notre maison meublée mais tout le monde est tellement fatigué que nous nous couchons très tôt pour essayer de récupérer le plus rapidement possible du
décalage horaire (8 heures avec la France) et du long voyage qui nous a conduit jusqu’ici.

... hasta mañana...


samedi 24 septembre 2016

La fameuse journée du 28 août... (et du 29)

On est le 28 août, il est 4h00 du mat !
La nuit a été plus courte que prévu : trop chaud, chambre trop petite, les enfants qui bougent pendant la nuit,... et certainement aussi un peu de stress qui monte !!

Nous rendons la voiture de loc' et nous nous enregistrons pour notre vol Porto-Tours de 6h00 qui doit nous ramener vers la France pour la dernière fois avant l'ultime départ !! Le trajet se passe bien, nous retrouvons notre voiture sur le parking et nous rentrons sur Chartres pour un dernier petit barbecue entre futurs-anciens-collègues/amis.

C'est encore une belle journée d'été sur Chartres lorsque nous prenons la route pour l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Nous retrouvons Mamé et Adèle pour un petit repas sur le pouce vers 19h00 et c'est l'heure des adieux !!


Petite surprise lors de l'enregistrement lorsque la charmante hôtesse nous annonce que nous ne paierons pas de supplément bagages malgré nos 6 bagages de 23 kg chacun : à priori, avec Air France, si nous ne nous restons pas au Mexique ni aux US, nous avons le droit à 2 x 23 kg par personne (au lieu de 1 x 23 kg) !!! Tout ceci est à prendre avec des pincettes car la "petite" hôtesse semblait débuter dans ses fonctions...

Le vol Paris-Mexico est passé très très vite. Il est vrai que partir à 23h00 et faire le vol de nuit, c'est royal !! Un petit dessin-animé, un bon petit plateau repas et hop, dodo pour tout le monde !! Sauf papa qui finit de regarder "American Sniper"...



L'arrivée à l'aéroport de Mexico est un peu pénible car même en transit, il faut prendre tous nos bagages sur le tapis pour les passer à la douane. Alors, quand on est 2 adultes et 3 enfants avec 6 sacs de 23 kg et 5 valises-cabine de 12 kg, qu'on a 11 heures de vol dans les pattes et qu'il fait un peu chaud quand même, c'est très très fastidieux d'attendre son tour pour simplement présenter son passeport à la petite dame.
Pour la petite anecdote, un gentil mexicain nous a bien aidé à remettre tous nos bagages sur le tapis après notre passage en douane. Mais quand il nous a ensuite tendu la main pour un petit billet, nous étions désolés de ne pas avoir quelques Pesos à lui donner. Il est reparti très contrarié le gars ! (surtout qu'on apprendra plus tard que le dollar US était largement accepté au Mexique et que des dollars, on en avait... OUPS !)
Notre vol Mexico-San Salvador part du terminal 1 alors que nous sommes arrivés au terminal 2. Nous n'avons que 2 heures de transit donc nous ne nous attardons pas et décidons de prendre un taxi pour nous emmener au bon terminal, 200 Pesos (9 Euros) pour 15 minutes de trajet dans un gros 4x4 noir avec les enfants sans siège auto bien sûr, conduit par un vieux local peu bavard avec les touristes qui essaient de sympathiser...

Nous faisons la queue quelques minutes pour obtenir nos cartes d'embarquement et en profitons pour colorier un peu (pour les enfants) et pour nous instruire sur les règles de transport des armes à feu (pour les grands) :




Nous sommes dans les temps pour notre correspondance, tout roule ! Nous attendons donc sagement à la porte 29 que l'embarquement commence... 



Une première hôtesse nous annonce un retard d'une heure à une heure et demie sur notre vol, rien d'alarmant selon nous. Nous prenons cela avec philosophie et décidons d'aller prendre un petit café dans le bar pas loin.


On passe du bon temps, les enfants dessinent, on sirote notre café au lait... et en regardant notre montre, on se rend compte que cela fait déjà une heure que nous sommes assis et qu'il serait peut-être temps de rejoindre la fameuse porte 29 pour embarquer !
Problème : en arrivant à la porte d'embarquement, notre vol n'est plus annoncé...

Panique à bord : on a raté notre avion ??

Avec notre espagnol de derrière les fagots, nous arrivons enfin à obtenir l'information qui nous fait retomber de notre nuage : notre vol vient d'être annulé !!!

Et c'est reparti vers les tapis de récupération des bagages, les 6 valises de 23 kg, les 5 de 12 kg, les 3 gamins qui commencent à sérieusement pigner fort...
Nous retournons avec tout cet attirail au guichet d'enregistrement pour savoir à quelle sauce mexicaine on va pouvoir être mangés !
Finalement, la sentence tombe : le prochain vol Mexico-San Salvador est à 16h00 aujourd'hui soit dans environ ...... 9 heures !! Dans l'ensemble, c'est plutôt une bonne nouvelle mais avec nos 3 enfants fatigués et nous qui commençons à être un peu à cran, qu'est ce qu'on va bien pouvoir faire pendant cette longue, longue attente.

Constatant notre profonde détresse, le très aimable personnel de la compagnie Avianca nous propose de nous offrir une chambre triple dans un hôtel accolé à l'aéroport ainsi qu'un petit déjeuner et un déjeuner au restaurant de l'hôtel et le tout aux frais de la princesse de Mexico... QUE BUENO !!

Une bonne douche, un excellent petit-déjeuner au buffet, une sieste réparatrice pour tout le monde, un petit dessin-animé sur le câble local, un déjeuner toujours à volonté et nous voilà requinqués pour finir notre voyage interminable.



Dernière bonne surprise à la porte d’embarquement lorsque l'hôtesse nous remet 5 bons-cadeaux de $120 chacun en dédommagement de notre vol annulé. Nous n'en demandions pas tant !! Mais nous acceptons avec grand plaisir (cela paiera un bout d'un de nos futurs voyages au Costa Rica, au Mexique ou ailleurs...)

Il est 15h30 le 29 août et nous montons donc enfin dans le dernier avion de notre voyage. Les grands sont contents d'écouter de la musique mexicaine avec leur casque mais Isaac, lui, préfère faire une petite sieste sur les genoux de maman.

Nous sommes à 2 heures de notre destination finale...





jeudi 22 septembre 2016

Le jour d'avant...

Allez, une petite mise à jour du blog s'impose...

Nous sommes le 27 août. Après de superbes vacances au Portugal et un magnifique mariage de nos amis, nous devons repartir... Ce qui est sûr, c'est que nous y reviendrons !!









Nous rendons donc notre appartement de vacances et nous nous dirigeons vers notre chambre de la dernière nuit proche de l'aéroport. Décollage à 6h00 du mat' donc la nuit sera courte !

mardi 16 août 2016

Le petit périple avant le grand départ

Parce que nous adorons l'expression "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué", voici un petit explicatif sur nos 4 dernières semaines avant le grand départ pour El Salvador :

 - 3 août : départ de nos enfants en Bretagne chez leur Papé (pour nous laisser finir de vider la maison tranquillement)
 - 6 août : état des lieux d'entrée avec les locataires, nous voilà alors SDF !
 - 6-7 août : grosse fête du côté de Louviers (27), Carcaou forever !
 - du 7 au 13 août : semaine tranquille à Lanester (56) pour récupérer nos enfants (et aussi de la fatigue accumulée jusque-là)
 - 13 août : départ pour le Portugal depuis l'aéroport de Tours (37)
 - du 13 au 28 août : vacances bien méritées à Povoa de Varzim (à côté de Porto)
 - 28 août : retour à l'aéroport de Tours, récupération de nos bagages (et bouffe avec quelques copains) à Chartres puis décollage pour San Salvador depuis l'aéroport Charles-de-Gaulle à 23h00 (avec une petite escale à Mexico) !!!  Cette journée du 28 s'annonce longue, très longue...



Si avec ça les enfants savent encore où ils habitent, on aura de la chance...



Les préparatifs

C'est en Avril, lors des vacances de Pâques que la proposition de poste est tombée : seulement 36 heures pour répondre, ça met un peu la pression...
Nous avons tout de même eu le temps de prendre contact avec des futurs collègues déjà en poste au lycée et ils ont été unanimes : oui, l'insécurité est présente au Salvador mais ils ne la perçoivent pas au quotidien et la vie là-bas leur plait à tous !
Notre décision est donc prise, nous irons là-bas pour un contrat de 3 ans !

Nous avons donc eu 4 mois pour préparer ce grand départ. Cela peut sembler long mais au final, il y a tellement de choses à gérer que c'est un véritable projet dans le projet.
Il a fallu :
 - Faire ou refaire les passeports pour toute la famille (et ça c'est tout de suite compliqué avec les horaires de l'administration française...)
 - Obtenir le détachement de l'éducation nationale dans les temps
 - Gérer la mutuelle internationale
 - Faire les passeports de service
 - Faire la tournée des spécialistes avant le départ (dentiste, ophtalmo...)
 - (Re)faire les vaccins (Hépatite A et Typhoïde)
 - Gérer la location de notre maison (et faire les finitions qu'on remettait toujours à plus tard)
 - Démissionner...
 - Vendre les meubles, les voitures... le tout sans trop perturber les enfants
 - Gérer le chat
 - Organiser une grosse fête de départ
 - Gérer le bras cassé de notre grand qui a eu la bonne idée de se casser le cubitus 6 semaines avant le départ
 - ...

Le plus difficile, il faut bien se l'avouer, a été de dire au-revoir à la famille et aux amis sans trop pleurer (même après 2-3 apéros bien corsés)

    


             



mercredi 3 août 2016

La décision de partir...

Nous sommes une grande famille de 5 : Sandra et Gaëtan accompagnés de nos enfants, Mathias, Manon et Isaac nés en 2009, 2011 et 2013.


C'est en 2004 que notre envie de bouger à commencer à germer... Nous n'avions alors pas encore d'enfants et avons vécu un rêve éveillé pendant 6 mois en Australie entre Adélaïde et Cairns. Nous nous étions promis de revivre cette expérience accompagnés de nos enfants.


C'est donc 12 ans après que nous avons décidés de nous lancer dans l'aventure... Ce ne sera pas l'Australie, ni même l'Asie (que nous aurions adorée découvrir) mais l'Amérique Centrale avec comme point de chute El Salvador, plus petit pays du coin, bordé par le Pacifique et frontalier du Guatemala et du Honduras !




Nous allons donc nous installer à San Salvador (la capitale du pays) à partir du 28 août pour 3 ans minimum. Nous allons enseigner au Lycée Français Antoine et Consuelo de Saint-Exupéry où nos enfants seront également scolarisés en petite-section, grande-section et CE1.




Le site Internet du lycée

La page Facebook du lycée


C'est parti... !!!